Anne-Laure Bonnel, qui se trouve dans le Donbass, rapporte ici le témoignage de Arthur, un Ukrainien russophone (il montre sa carte d’identité dans la vidéo) qui aurait fui récemment Marioupol, ville portuaire de l’est de l’Ukraine actuellement encerclée par l’armée russe. Selon Arthur, les civils ne peuvent sortir de la ville, comme l’autorise théoriquement l’armée russe via des couloirs humanitaires, car les troupes du bataillon Azov, des paramilitaires ouvertement néo-nazis soutenus par le régime ukrainien, les en empêcheraient.
⚠️ Attention : il ne s’agit que d’un témoignage. Il est donc important de prendre en compte cette information avec prudence et de la recouper avec d’autres sources.
Voici la retranscription de ce que dit Arthur dans la vidéo :
Anne-Laure : Il y a t-il eu des exactions commises contre les habitants de Marioupol et par qui ?
Arthur : Oui, évidemment il y en a eu, c’était (le régiment) Azov qui frappait (les civils) et ne laissait pas sortir, occupait les bâtiments (civils), parfois faisait en sorte de rendre impossible les déplacements ou la sortie de Marioupol vers les zones sécurisées. Ils (Azov) ne nous laissaient pas sortir, car leur politique était d’empêcher toute sortie pour éviter qu’ils soient eux-mêmes tués sur place, ils utilisent la population civile comme bouclier.
Traductrice : Comment êtes-vous sorti ?
Arthur : Par la mer.
Anne-Laure : Les Russes ont-ils tiré sur la population ?
Arthur : Non, cela ne s’est absolument jamais produit.
(La vidéo ayant été retirée par YouTube, nous publions le lien vers la plate forme Odysée)