La nouvelle lubie d’Emmanuel Macron ? La « cuisson propre » ! Coût ? Cent millions d’euros !

Précautions d’usage : les lignes qui suivent ne viennent pas d’un article du Gorafi, site certes parodique, mais dont les canulars pourraient être tenus pour plausibles, tant, aujourd’hui, la réalité a tendance à dépasser l’affliction. Ainsi Emmanuel Macron s’est-il longuement « entretenu, ce mardi dernier, avec Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie, et Jonas Gahr Stare, Premier ministre du royaume de Norvège ».

 

Au menu des réjouissances ? Un « mode de cuisson propre », nous dit le site de l’Élysée ; ce qui tombe bien, en plein déjeuner officiel. Quezaco ? L’Élysée, toujours, nous en dit plus sur cette réunion de brillants cerveaux : « Alors qu’un tiers de la population mondiale continue d’utiliser la cuisine au feu ou au four rudimentaire au quotidien, provoquant le dégagement de fumées hautement nocives, ce sommet a pour objectif de développer les modes de cuisson propre en prenant en compte les enjeux de pauvreté, de santé et de climat, conformément au Pacte de Paris pour les peuples et la planète. »

Des comptes publics en excédent chronique ?

Dérèglement climatique oblige, on pourrait croire que les poissons d’avril surviennent en plein mois de mai, tout comme les faits divers en pleine été ; mais non. Le message posté par Emmanuel Macron n’est pas une blague de comptoir : « La France s’engage à investir 100 millions d’euros sur cinq ans pour les modes de cuisson propres et mobilisera encore plus grâce au Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète et Finance in Common. » En attendant la création, financée par l’argent du contribuable, d’un musée consacré au slip kangourou ? L’histoire ne le dit pas.

À croire que Bercy gère des comptes publics en excédent chronique. Comme si les trois mille milliards d’euros de dette causés par l’homme de la « start-up nation », héraut du « cercle de la raison » et de « la bonne gouvernance », n’étaient que vue de l’esprit. Comme si tout allait trop bien en France. Que la Nouvelle-Calédonie n’était pas au bord de la guerre civile et nos cités à celui de l’embrasement.

D’ailleurs, en quoi pourrait consister ce plan « cuisson propre » ? À des parachutages massifs de réchauds Butagaz™ sur les populations africaines concernées ? Avec les modes d’emploi y afférents : « Prière de ne plus faire cuire votre gnou à la broche sur un feu de bois, c’est mauvais pour la planète ! » Et pour recharger les bonbonnes, prière de s’adresser aux Russes et aux Iraniens, qui ne savent plus que faire de leur gaz. L’histoire ne le dit pas non plus.

 

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