[vc_row][vc_column][vc_column_text]Né homme, Cece Telfer a été autorisée à participer aux Championnats universitaires d’athlétisme féminin parce qu’elle s’identifie femme, et a baissé son taux de testostérone. Elle bat désormais de nombreux records, non sans susciter la polémique.
Le Championnat universitaire d’athlétisme (NCAA) au Etats-Unis s’est découvert une nouvelle star le 25 mai : Cece Telfer empile les performances de haut niveau dans les épreuves féminines de sprint pour le compte de l’Université Franklin Pierce, et a en effet remporté haut la main le 400 mètres haies de la seconde division. Des performances qui ne font pas que des heureux, certains estimant que la jeune femme de 21 ans dispose d’un avantage injuste sur ses concurrentes.
In just its 7th year of existence, the @FPURavensXCTF has its first national champion. Senior CeCe Telfer took control of the 400-meter hurdles on Sat. PM and went on to post victory w/ a personal best time of 57.53. Read more here; https://t.co/vCukMSb7vS pic.twitter.com/gE3v7HQ3Ml
— Franklin Pierce (@FPUniversity) 26 mai 2019
Et pour cause, pas plus tard que l’année dernière, Cece Telfer participait aux épreuves en tant que Craig Telfer, dans la catégorie masculine. Né homme, l’athlète s’identifie désormais femme, et peut à ce titre participer aux épreuves du circuit féminin. Selon les règles de la NCAA, un homme biologique est en effet autorisé à concourir en tant que femme à condition qu’il abaisse son taux de testostérone pendant une année.
Parmi les meilleures athlètes féminines au niveau national
Athlète aux résultats plutôt moyens lorsqu’il participait aux épreuves masculines, Cece Telfer a franchi un cap en changeant de catégorie, et se mêle désormais aux meilleures femmes au niveau national. «Cece Telfer est l’une des sprinteuses les plus rapide de la NCAA, toutes divisions confondues», note ainsi le journaliste du Daily Caller, Peter Hasson. L’athlète a d’ailleurs reçu en février un prix pour la féliciter de ses performances.
Des résultats largement commentés sur les réseaux sociaux, où beaucoup d’internautes, à l’instar de l’association Save Women sport (Sauvons le sport féminin), se demandent si la place des femmes biologiques dans le sport de haut niveau n’est pas menacée.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]